FRA4U
Unité 2 – L’univers romanesque et son influence
Activité 2.2 – L’introduction, pour bien commencer
Les parties de la dissertation
Voici une dissertation littéraire de type argumentatif portant sur un extrait tiré du roman de
Dominique Demers,
Le pari
. Tu trouveras ce texte dans le recueil littéraire qui s’intitule
Textes
choisis – Auteurs contemporains de la littérature canadienne,
à la page 125.
La dissertation littéraire de type argumentatif ci-dessous renvoie à un extrait du roman. Il est
possible de faire des hypothèses quant à la suite du roman; toutefois, pour obtenir des preuves
et des arguments solides, l’auteure de cette dissertation s’en est tenue à l’extrait.
1.
Lis la dissertation littéraire de type argumentatif ci-dessous.
Sujet
:
Commente la
relation entre les anglophones et les francophones
selon le point de vue de
la
narratrice
.
Opinion ou thèse
:
La narratrice fait preuve
d’ouverture d’esprit
et
ne souscrit pas
aux enseignements qu’elle
a reçus.
La dualité linguistique au Canada est un phénomène connu qui évolue peu. C’est un sujet de
discussion délicat qui donne parfois lieu à de violents désaccords. Dans un passage du
roman
Le pari
, Dominique Demers expose ce phénomène linguistique très présent dans la
région frontalière entre le Québec et l’Ontario. En effet, l’extrait à l’étude montre que la
narratrice, Maximilienne, a une certaine ouverture d’esprit malgré les enseignements qu’elle a
reçus. Elle constate la méfiance, les préjugés et l’incompréhension qui se sont installés entre
les deux peuples, mais elle n’y souscrit pas.
Dès les premières lignes de l’extrait à l’étude, Murray, petite ville ontarienne à la frontière du
Québec, est décrite comme une ville « étrange de tant de manières ». En effet, du côté
ontarien, Murray est francophone, alors que Pointe-aux-Cèdres, la ville de l’autre côté de la
rivière, est anglophone. Malgré des apparences d’harmonie, la narratrice sait que la méfiance
est palpable entre les habitants francophones et anglophones. « La ville portait un masque »
décrit-elle. Un masque d’une « profonde méfiance assortie d’un mépris viscéral ». La
méfiance est d’ailleurs une des premières choses que les enfants francophones apprennent
dans cette petite communauté : « les anglophones et les francophones se guettaient comme
chien et chat ». Ainsi, chacun s’observe de loin, fait semblant de sourire, mais sous cette
couche d’hypocrisie, la méfiance règne. La narratrice ne comprend pas bien ce que les
Anglais reprochent aux francophones, mais elle sait que le plus grand tort des Anglais, c’est
de parler uniquement anglais. Pourtant, se dit le père de Maximilienne, « en trois générations,
ils auraient bien pu apprendre à dire bonjour ». Contrairement aux autres, la narratrice dit
connaître au moins un anglophone qui a fait un effort dans ce sens. Elle se rappelle le
directeur d’école primaire, M. Wilson, qui se risquait à amorcer de courtes conversations en
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- Fall '17
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