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se
cour°. Elle pousserait des hurlements
0
en accomplissant tous ces
gestes. Les enfants se reveilleraient en sursaut
0
et le vacarme
0
de leurs
pleurs, mele a° ses propres cris, secouerait
0
le quartier endormi.
II devait etre bien tard. Les bistrots s'etaient tus. Les derniers pas
s'evanouissaient
0
dans la rue. Le silence s'installait alentour
0
. Le souffle
de Bobeka prenait du relief
0
.
280 Alphonsine meditait son plan d'alerte, couchee sur le dos, le re-
gard perdu dans les tenebres
0
du plafond. De temps a autre, elle se
frottait
0
les yeux. L'attente la rendait peu a peu nerveuse. Elle sortit
du lit, poussa la porte de la chambre qu'elle avait laissee entrouverte
0
et marcha a pas feutres
0
jusqu'a la porte du salon. Elle agit sur le lo-
quet° et se retrouva dans la cour. Elle venait d'executer son plan au
ralenti
0
. L'air de la nuit avancee s'infiltrait a travers sa robe de chambre
en soie. Elle s'etira
0
. Ses forces lui revenaient. Sa nervosite la quittait.
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